dimanche 26 octobre 2014

Corrigé de la fiche de lecture sur Schopenhauer Le monde comme volonté et représentation.


Vous veillerez à vous référer aux passages du texte à étudier en citant des passages à l’appui de vos dires et en renvoyant aux pages de l’édition conseillée.

I. Le contexte du Monde comme volonté et représentation.


1) En deux ou trois lignes, présentez l’essentiel de la biographie de Schopenhauer.

Arthur Schopenhauer est un philosophe allemand né en 1788 et mort en 1860. Il était d’abord destiné par son père à des activités commerciales mais, après la mort de celui-ci, il va reprendre des études littératures grâce, en partie, à sa mère. C’est seulement vers la fin de sa vie que son œuvre sera reconnue à juste titre.

2) En 5-6 lignes maximum, citez des auteurs de philosophie et de littérature qui ont été ou sont influencés par Schopenhauer (au moins deux contemporains et deux auteurs de la fin du XIXe et du début du XXe). Précisez en quoi pour au moins deux d’entre eux.

De nombreux philosophes ont été influencés et sont influencés par Schopenhauer, tels que Nietzsche, Wagner (la vision pessimiste de la condition humaine) ou Thomas Mann, auteurs des XIXè et XXè siècles. Emil Cioran, Michel Houellebecq (la souffrance, la volonté et le désir) et Max Horkheimer sont des auteurs plus contemporains influencés par lui.

3) Donnez un plan des livres I et II du Monde comme volonté et représentation. On ne se contentera pas d’un plan paragraphe par paragraphe avec des titres indiquant leur contenu, on tentera de repérer des ensembles au sein de chacun de nos deux livres.

Livre I : LA REPRESENTATION SOUMISE AU PRINCIPE DE RAISON ; L’OBJET DE L’EXPERIENCE ET DE LA SCIENCE.

§ 1 à 3 : Introduction des termes importants : sujet, objet, et tout ce qui tourne autour d’eux.
§ 4 à 6 : Compréhension du monde par le sujet (entendement, intuition ... )
§ 7 : Querelles sur le lien sujet-objet, critique de philosophies.
§ 8 à 12 : La raison et le savoir, différents des sentiments.
§ 13 : Digression sur le ridicule et le rire.
§ 14 et 15 : Le savoir et les sciences, leur fonctionnement.

Livre II : L’OBJECTIVATION DE LA VOLONTE.

§ 17 : Rejet de la science.
§ 18 à 24 : La Volonté comme origine du monde et des phénomènes. Force et objectité.
§ 25 et 26 : Volonté. Idée de Platon : les forces naturelles. Science de l’étiologie, lois et forces de la nature.
§ 27 : Critique du réductionnisme scientifique. La connaissance.
§ 28 et 29 : Finalités. Volonté sans but et hors du principe de raison.


II. Les concepts de Schopenhauer.


1) En quel sens "le monde est ma représentation"  ?

« Le monde est ma représentation » au sens où tout ce que nous percevons apparaît sur le mur de la conscience. En effet, comme l’affirme Schopenhauer, le monde environnant n’est perçu qu’à titre de représentation car ce n’est « qu’un œil voyant un soleil, une main touchant une terre » et que nos sensations ne sont perçues qu’à travers nos organes sensoriels et ne sont donc que des représentations apparaissant dans notre esprit.
En effet, tout apparaît sur le mur de notre conscience et nous n’avons jamais accès à la chose en soi. Ainsi, comme l’affirme Schopenhauer, « tout ce qui existe pour la connaissance, et donc le monde entier, est seulement un objet en rapport avec un sujet, intuition de celui qui intuitionne, en un mot : représentation. »


2) La représentation, le sujet et l’objet.

a) En quoi l’insistance sur le sujet peut-elle conduire au scepticisme ? Quelle est la critique de cette position par Schopenhauer ?

L’insistance sur le sujet peut mener au scepticisme. Les sceptiques pensent que dans la représentation « l’effet seul est donné », que « ce n’est pas l’essence des objets mais uniquement leur action que l’on connaît ». Il y a des apparences mais aucune connaissance de la Volonté. Il y a donc un doute au niveau de ce qui engendre le sujet. Schopenhauer critique ce point de vue, l’être des objets n’est « autre que leur action même », et c’est dans cette action que consiste leur réalité. Il ne peut y avoir de monde sans Volonté (p95-96)

b) En quoi l’idéalisme de Fichte échoue-t-il à déduire l’objet à partir du sujet ?

L’idéalisme de Fichte échoue à déduire l’objet à partir du sujet, car le sujet ne peut exister sans l’objet, sans avoir de représentation de lui-même, tout comme l’objet ne peut exister sans le sujet et sans Volonté. Il n’y a pas de rapport de causalité entre l’objet et le sujet. En effet selon Schopenhauer le duo sujet-objet ne peut être séparé, on ne peut déduire tout du Sujet comme le pense Fichte, il y a la Volonté.

c) En quoi le réalisme dogmatique échoue-t-il ?

Le réalisme dogmatique échoue en considérant la représentation comme un effet de l’objet et, en voulant séparer la représentation et l’objet, qui sont la même chose. Comme dit dans la question précédente, Schopenhauer affirme que l’objet et le sujet sont inséparables, donc la pensée des réalistes dogmatique échoue sur ce point.

d) En quoi l’insistance sur l’objet caractérise-t-elle le matérialisme ? En quoi cette conception ne permet-elle pas de penser la dimension du sujet selon Schopenhauer ?

L’insistance sur l’objet caractérise le matérialisme car le sujet est oblitéré et seul existe l’objet en soi. Pour Schopenhauer, cette conception ne permet pas de penser la dimension du sujet car, prenant uniquement en importance l’objet, c’est à dire la « forme empiriquement donnée », il part de celui-ci afin d’en expliquer le sujet. Alors que, du point de vue de Schopenhauer, le sujet, voyant la représentation de l’objet, ne peut être expliqué à partir de celui-ci car il est « donné médiatement », alors que, en opposition a l’objet, le sujet est « donné immédiatement ». De ce fait, le sujet est plus proche de la chose en soi que l’objet car la Volonté est ressentie de l’intérieur et que l’on ne peut donc pas penser la dimension du sujet à partir de la représentation de la chose en soi sans la conscience.


3) Entendement, raison, concept.

a) Quel est le lien entre entendement et représentation ? A relier avec les notions d’espace et de temps a priori de la représentation.


La représentation est le monde qui nous entoure alors que l’entendement est la capacité de chaque être vivant à comprendre divers problèmes et situations : il s’agit du « corrélat subjectif de la matière et de la causalité », de l’évolution de la matière comprise par le sujet. Il transforme la « conscience confuse » en « intuition. » Il existe un lien entre ces deux principes : « L’entendement réunit l’espace et le temps. Les causes et effets ont lieu dans le temps, et dans une situation, l’espace] dans la représentation de la matière ». Alors que la représentation est le monde qui nous entoure par le sujet, le monde perçu dans l’espace et le temps « se manifeste comme simple causalité » car le monde comme représentation n’existe que grâce à l’entendement car celui-ci permet à l’homme de distinguer les variations, de comprendre les situations. (p.91-92)


b) En quoi partageons-nous l’entendement avec les animaux ? Avec quel organe apparaît la représentation ?

Comme l’homme, tous les animaux possèdent un entendement : ils partagent avec nous le fait de connaître des objets, fait qui inspire leurs mouvements. (pour l’être humain cette connaissance va plus loin, par la science il cherche à expliquer les phénomènes). Comme les hommes, les animaux possèdent la connaissance de la causalité (le passage de l’effet à la cause et de la cause à l’effet). Ils sont capables de distinguer la succession des évènements. La représentation, pour chacun d’eux (homme et animal) apparait grâce aux perceptions (la représentation se crée lorsque la main touche l’objet, l’œil le voit ... ) mais la forme de cet objet ou de ce corps nous est perçu totalement que par la connaissance, dans le « cerveau » (p106). Ce dernier reconstruit une image grâce aux perceptions fournies par les organes du corps.


c) En quoi le concept caractérise-t-il l’homme ? Quel lien avec l’usage de la raison ?

Le concept caractérise l’homme car celui-ci est le seul à posséder la faculté de réflexion. De ce fait, l’homme peut conceptualiser, sous formes de « représentations de représentations », lui permettant par cela de désigner dans la réflexion une imitation qui est plus ou moins proche de ce qui a été perçu lors d’une expérience antécédente. L’homme peut ainsi conceptualiser et avoir conscience d’un futur et d’un passé, et donc, par exemple, d’avoir pleinement conscience de sa mort prochaine.


4) Le principe de raison.

a) Précisez le principe de raison suffisante selon Leibniz. En quoi engendre-t-il pour lui le principe du meilleur ? On trouvera ici quelques indications de base. Sur ce site on trouvera ici un exposé approfondi de Bernard Sève sur les principes de raison.

Le principe de raison suffisante selon Leibniz est le fait que rien n’arrive jamais sans raison et que tout élément, toute chose, tout être, a été créé par un être nécessaire, Dieu, qui est bon et qui a uniquement cherché à créé le meilleur des mondes possibles. Cependant, Leibniz n’affirme pas par cela que notre monde est fondamentalement bon, mais qu’il est le meilleur parmi les mondes qu’il était possible de créer en suivant les lois de la raison, auxquelles Dieu est soumis.
Cela engendre, de cette- façon, le principe du meilleur. En effet, l’idée de « meilleur » est un principe concret et Dieu, qui fait le bien, a voulu créer le bien, et donc le meilleur, le bien étant la concrétisation de l’idée de « bien », et a ainsi, parmi d’autres possibilités, choisit la meilleure afin de créer le meilleur des mondes possibles.
De ce fait, tout ce qui arrive n’est pas nécessairement « bien », mais est la meilleure des solutions possibles, conformément au principe du meilleur.


b) Quelle critique formule Schopenhauer du principe de raison suffisante qui engendre le principe du meilleur selon Leibniz ?

Schopenhauer critique le principe de raison suffisante formulé par Leibniz car selon lui, celui-ci n’a pu être démontré en tant qu’équivalent du principe du meilleur, ne s’appliquant qu’à des représentations. Il a préféré séparer ce principe en quatre principes : le principe de raison suffisante du devenir, de l’être, de l’agir et du connaître.


c) Comment la causalité selon Kant se déduit-elle des catégories de l’entendement ?

Schopenhauer fait de la causalité de une intuition a priori comme l’espace et le temps car, à travers celle-ci est assurée la cohérence des représentations qui apparaissent dans la conscience. De ce fait, tout comme l’espace et le temps qui garantissent la représentation dans la conscience, la causalité le permet également car elle lie l’objet à son effet, Enfin, comme l’affirme Schopenhauer à la page 90, la causalité détermine « ce qui, pour un état donné, doit survenir en TEL temps et à TEL endroit ».


d) Comment Schopenhauer en fait-il une intuition a priori comme l’espace et le temps ?

Pour Schopenhauer on parle alors d’intuition a priori lorsque l’on parle d’espace et de temps car il s’agit de représentations immédiates, sur lesquelles la représentation humaine n’a pas d’influence. La causalité est aussi une intuition a priori car le sujet peut la comprendre tout comme l’espace et le temps, mais en aucun cas la modifier, tout se déroule en dehors du sujet. Le sujet avec son entendement comprend ces intuitions a priori, et ce n’est donc « que pour l’entendement qu’existe le monde intuitif »


e) Pour conclure sur ce concept, vous direz quel est le sens du principe de raison propre à Schopenhauer.

Le principe de raison selon Schopenhauer « relie entre elles toutes les représentations » (p. 97). Ainsi, lorsqu’une personne tourne autour d’une maison, elle ne la perçoit jamais en totalité. Sa conscience perçoit toujours la représentation d’un pan de mur. Le principe de raison va, lui, assembler toutes les représentations de la maison effectuées lors de ce tour autour d’elle afin d’en générer une représentation complète dans la conscience.




a) Quelle est sa conception selon Kant ? Expliquez ceci à l’aide d’une définition du phénomène et du noumène selon Kant.


Kant a volontairement déformé le sens du terme « noumène ». De ce fait, dans la philosophie kantienne, un noumène désigne ce qui est au delà de l’expérience faite. Le « noumène » est donc proche de la chose en soi kantienne. Seulement, il ne l’est pas tout à fait car, bien que la chose en soi de Kant soit envisagée autrement que comme phénomène - ce dernier désignant ce qui est perçu dans la conscience et dont l’origine se situe dans le domaine du mental ou dans la nature - elle est le fondement du phénomène et donc entretient une relation avec lui - qui n’est pas une relation de causalité, car celle-ci n’est valable que pour les phénomènes, et non pour la chose en soi.
Donc, la chose en soi de Kant est le fondement du phénomène, situé hors de l’entendement, de l’espace et du temps.


b) En quoi Schopenhauer critique-t-il le discours de Kant sur la chose en soi ?

Schopenhauer critique le discours de Kant sur la chose en soi car celui-ci parle de « la chose en soi comme cause du phénomène ». Or, en faisait cela, Kant se contredit car il applique le concept de causalité à la chose en soi qui est, pourtant, hors de la cause.


c) Quel est le nouveau sens de la chose en soi propre à Schopenhauer ?

Remarque : Sur ces questions 3)b3 et 3)c) on peut s’aider de cet article de Christophe Bouriau qu’on trouvera en cliquant ici.

Schopenhauer assimile la chose en soi à la Volonté, le plus immédiat des phénomènes, le monde étant une expression de cette Volonté selon le principe de raison. Il y a donc des ressemblances entre la Volonté et la chose en soi, car de plus la Volonté est en nous inconsciente, non sensible, comme la chose en soi. Cependant Schopenhauer ne lui donne pas le même nom et ne pense donc pas comme Kant même s’il affirme : « la Volonté est la chose en soi, le fond intime, l’essentiel de l’univers », « c’est en ceci que le corps apparaît encore dans la conscience ».


6) La volonté selon Schopenhauer.

a) En quoi l’expérience vécue du corps nous permet de nous approcher de la volonté selon Schopenhauer ?

Selon Schopenhauer, l’expérience vécu du corps permet de se rapprocher de la Volonté, car tout mouvement de notre corps extériorise et exprime la Volonté, il s’agit du phénomène le plus saisissable. La Volonté n’est pas la cause du mouvement du corps, mais l’acte de la Volonté et l’acte du corps ne sont qu’un seul et même acte, donné de deux façons différentes. « Tout acte véritable accompli par sa volonté est aussitôt et inévitablement aussi un mouvement de son corps. » (§ 18, p244)


b) Pourquoi la volonté entraperçue dans mon corps est-elle la volonté et non "ma" volonté ? Pour répondre à cette question on répondra aussi aux questions suivantes :

Schopenhauer explique que la découverte de la Volonté peut valoir pour toute chose car il s’agit d’une force qui agit dans chacun de nous et dans chaque élément de la nature. Elle est donc présente dans tout ce qui fait partir du monde comme volonté, c’est elle qui est à l’origine de son existence.

b i) Comment Schopenhauer explique que cette découverte de la volonté peut valoir pour toutes choses ?

La Volonté « dont parle Schopenhauer est « l’essence la plus intime » (p253) des phénomènes, c’est une force qui agit et fait naître les choses. Elle apparaît dans toute force de la nature, dans toute action réfléchie de l’homme et est le noyau de toute chose. La Volonté se manifeste en premier lieu dans les mouvements volontaires du corps, ces derniers ne sont que les actes singuliers de la volonté (en tant que conception usuelle de l’homme). Les actes de la volonté ont toujours leur fondement à l’extérieur d’eux-mêmes, dans leurs motifs. Ils déterminent « ce que je veux à tel moment et dans telles conditions » (p255), pas ce que je veux en général. Mon vouloir ne peut s’expliquer qu’à partir de ces motifs, ce qui n’est pas le cas de la Volonté, la Chose en soi. Pour rendre compte de l’action de la volonté, il faut faire appel au principe de raison sous la forme du motif « Les motifs ne font que déterminer à un moment donné qu’elle est la manifestation de la volonté », ils sont le « moyen grâce auquel ma volonté se montre. » La Volonté est en dehors des motifs, c’est ce qui fait la différence entre les deux. Car tandis que la Volonté est l’essence de soi de son propre phénomène, se présente à nous en tant que représentation, la volonté représente la chose la plus immédiate de la conscience. La Volonté ne provient pas du phénomène, c’est le seul concept qui provient de l’intérieur, de la conscience immédiate. Elle se fait connaître de l’individu dans ses actes isolés.

b ii) En quoi la volonté dont parle Schopenhauer est-elle différente de la conception usuelle de la volonté humaine ? Précisez ceci en réfléchissant sur la place de la motivation dans les actions (à l’aide entre autre du livre II, §20).

L’arbitre est le pouvoir de décision ; le libre-arbitre de l’individu impliquerait donc que ce dit individu est maître de ses décisions. Or, selon Schopenhauer cette hypothèse est fausse dans la mesure où seule la volonté guide les actions du corps et les développe. De plus, la volonté étant une pulsion impersonnelle, il ne serait pas cohérent d’affirmer que nous disposons d’un libre-arbitre.

b iii) En quoi notre libre-arbitre est alors illusoire ?

Le libre-arbitre est le pouvoir que l’homme a pour se déterminer, pour opérer des choix par sa seule volonté. Cependant avec la définition donnée de la Volonté, ce pouvoir n’est qu’illusoire puisque cette dernière apparaît dans toute force de la nature, et régit donc les choix de l’homme puisqu’il s’agit de « l’essence en soi » (p260), de pulsions qui agissent et font naître les phénomènes et les choses.

b iv) Concluez sur la question la volonté et "ma" volonté.

Il y a donc une différence entre parler de la Volonté et de « ma » volonté. Effectivement, ma volonté est mon vouloir, elle détermine ce que je veux à partir de motivations, tandis que la Volonté qui est présente au sein de chaque phénomène, ne m’est pas propre et permet l’existence de tout ce qui fait parti du monde.

c) En quoi la science ne peut pas réduire à la causalité la volonté ? On répondra à cette question à l’aide des suivantes :

c i) Montrez ceci en précisant en quoi le concept scientifique de forces est insuffisant pour tout expliquer des phénomènes.

Le concept scientifique de forces est insuffisant pour tout expliquer des phénomènes car ce n’est qu’un « registre des forces inexpliquées » (p.240) qui se contente de donner une définition des conditions selon lesquelles « les phénomènes se produisent dans le temps et dans l’espace, s’y succèdent, se laissant la place les uns aux autres » (p.240) mais, jamais ce concept scientifique ne peut expliquer l’essence intime des forces, et, de plus, il ne va jamais au delà du stade de la représentation des phénomènes, et de ce fait ils « continuent de se tenir devant nous, parfaitement étrangers, comme de simples représentations dont nous ne comprenons pas la signification » (p.241).

c ii) Réciproquement en quoi la notion de volonté permet de mieux comprendre pourquoi les lois des forces sont toujours vraies en tout lieu et en tout temps ?

Réciproquement, la notion de volonté permet de mieux comprendre pourquoi les lois des forces sont toujours vraies en tout lieu et en tout temps car elles constituent « une explication étiologique de l’ensemble de la nature » et par conséquent elles nous présentent des forces diverses qui demeurent cependant « inexpliquées » et qui évoluent « dans le temps et dans l’espace ». Néanmoins, l’étiologie « laisserait nécessairement inexpliquée l’essence intime des forces » car seule la volonté, liée à la conscience permet d’expliquer la dimension intérieure de ces forces. De même, si l’on admet que la volonté se diffracte partout, elle nous permet de prendre connaissance de l’intériorité des forces : alors, c’est une seule et même volonté qui s’exprime.

c iii) Concluez sur l’impossible réductionnisme de la science et la nécessité d’une métaphysique de la volonté.

La science fait preuve de trop de réductionnisme en cela qu’elle ne considère que la représentation des phénomènes et de ce fait n’en saisit pas la nature profonde, se contentant de les cataloguer, sans pouvoir cependant les expliquer en profondeur. En effet, « Le phénomène est la représentation et rien d’autre, tout représentation, qu’elle qu’en soit la nature, tout objet est phénomène » (p.261). En en restant uniquement à la représentation, elle ne saisit pas leur essence pure et les base nécessairement dans l’espace et le temps. De ce fait, une métaphysique de la volonté est nécessaire afin de saisir dans sa totalité les forces de la nature car on prend en compte la chose en soi des phénomènes et donc on en saisit leur essence, et l’on s’aperçoit ainsi, par exemple, que les lois des forces sont valables en tout lieu et en tout temps car découlant d’une objectivation de la volonté qui est également en dehors de ces intuitions a priori.



7) L’idée selon Schopenhauer.


a) Que sont les idées ou formes intelligibles selon Platon ? En quoi se distinguent-elles des discours conceptuels ?

Platon nomme formes intelligibles ou idées ce qui fait partie de la connaissance intelligible et non de réalités sensibles. Elles sont des réalités immatérielles et constantes, demeurant éternellement identiques à elles-mêmes, universelles et intelligibles, et indépendantes de la pensée. Les idées désignent donc les formes primordiales auxquelles se rapportent les réalités. Elles se distinguent des discours conceptuels, ou concepts, qui ne sont que des produits de la raison, des moyens qui nous permettent d’organiser mieux nos représentations intuitives et de les communiquer plus facilement. Les idées, existent par elles-mêmes.


b) Quel est le lien entre volonté, phénomène et idée selon Schopenhauer ? Pour ce faire on expliquera aussi les concepts d’objectité et d’objectivation de la volonté.

L’objectivation désigne la manifestation d’une entité qui n’est pas de l’ordre du phénomène, c’est-à-dire le processus par lequel la Volonté devient objet. Son corrélat est les objectités, puisqu’il y a différentes objectités qui traduisent les degrés d’objectivation de la Volonté : les idées sont dites objectités immédiates de la Volonté, tandis que les phénomènes sont de simples objectités. Les objectités et le processus d’objectivation sont deux points de vue différents sur un même processus : le devenir objet de la Volonté. Ce sont les différentes manifestations de la Volonté devenue objet. « Nous avons donné au monde considéré à titre de représentation le nom suivant [ ... ].- l’objectité de la Volonté, ce qui signifie : la Volonté devenue objet, c’est-à-dire représentation. » L’objectivation a donc pour corrélat le monde dans son ensemble, appréhendé à travers la conscience, qui est objectité de la Volonté. Il y a donc un lien entre phénomènes et idées qui sont des objectités de la Volonté.


c) En quoi l’art nous permet mieux d’approcher des idées que les concepts philosophiques (en s’appuyant entre autres sur le livre III, § 34-38) ?

L’art nous permet de s’approcher des idées mieux que des concepts philosophiques puisque l’artiste se base sur une idée plus que sur la réalité. Effectivement il « répète les Idées éternelles », l’origine de l’art est la « connaissance des Idées ; son seul but, la communication de cette connaissance. » Contrairement à la science, l’art ne permet pas de comprendre des concepts, puisqu’elle ne se base pas sur le principe de raison. « L’essentiel, l’Idée, est son objet. » La contemplation, entraîne l’appréhension des Idées, n’ayant pas besoin de la raison.



8) Finalité et absurde.


a) Comment malgré la présence des idées harmonieuses en la volonté, Schopenhauer explique-t-il la lutte pour la vie, la lutte entre les formes supérieures et inférieures de l’idée ?


Malgré la présence des idées harmonieuses, il existe une lutte pour la vie, une lutte entre les idées inférieures et supérieures. Schopenhauer explique que partout dans la nature existent des luttes et des combats. Chaque phénomène veut révéler son Idée, une Idée supérieure pour évoluer et assouvir une Idée inférieure. Si l’Idée supérieure ne peut apparaître que par la soumission des Idées inférieures, elle doit endurer leur résistance. Il y a donc une lutte continuelle pour la vie. Schopenhauer utilise l’exemple de la mort, qui longtemps réprimée, un jour prend le dessus.


b) Comment les idées de la volonté font agir les êtres sans vision d’une fin ?

Les êtres sans vision d’une fin sont les animaux, qui ne connaissent que des « représentations intuitives et non les concepts, la réflexion [...] ils sont attachés au présent et ne peuvent envisager l’avenir », contrairement à l’homme. Les idées de la Volonté font agir ces êtres par une action aveugle, dépourvue de connaissance intuitive et agissant donc aveuglément par des pulsions. (§9)


c) Pourquoi la finalité est relative et illusoire du point de vue de la volonté ? On utilisera la notion de "finalité sans fin" pour répondre. Expliquez là dans son kantien avant d’en donner le sens de Schopenhauer.

La finalité correspond à l’objectif, au but. La finalité sans fin pour Kant, liée à une œuvre d’art par exemple, définit celle-ci comme ayant plusieurs sans, mais dont on ne peut tirer aucun but final. Il n’a pas de fonction. Schopenhauer pense que la finalité rentre dans l’espace et le temps, contrairement à la Volonté qui est hors des intuitions a priori (« cette dispersion effet, cause, fonctions n’est pas essentielle et propre à la Volonté. » (p3 43 » La finalité est donc illusoire et relative du point de vue de la Volonté car celle-ci n’en a pas. Selon Schopenhauer, certes, dans le monde comme représentation, tous les phénomènes nous apparaissent organisés suivant une fin. Dans le monde comme Volonté, lorsque nous considérons l’en-soi des choses, nous n’y voyons pas de finalité. Celle-ci est donc illusoire. (§ 28)


d) Pourquoi dès lors le monde est-il sans raison et donc absurde ? Pour répondre, repérez dans le livre II où Schopenhauer introduit la notion de "sans raison".
A propos de l’absurde, on lira aussi le livre IV, §59 p.611 et suivantes dans l’édition folio).

C’est la Volonté elle-même qui est absurde, car ses phénomènes apparaissent entièrement finalisés et nécessaires, alors qu’en soi il est hors de toute finalité, de tout temps. Elle est hors du principe de raison et est donc défini sans raison, ou « dépourvue de raison ». Le monde du point de vue de la volonté est donc sans raison et absurde, comme on peut le lire au paragraphe 20 du livre II. Le monde est donc l’empire du hasard et de l’erreur.



III - La volonté et ses conséquences selon Schopenhauer.



1) En quoi toute vie est-elle essentiellement souffrance ? Appuyez-vous sur le livre III, §38 et le livre IV, § 57 et montrez en quoi la vie humaine est la forme de vie la plus souffrante.

La vie est essentiellement souffrance car l’homme, ayant sa conscience remplie par la volonté, a un insatiable désir d’activité. De ce fait, il ne connaîtra "jamais ni bonheur durable ni repos" (p.403) car ses buts sont infinis en cela qu’il se renouvellent sans cesse. En plus de cela il est sans cesse étreint par la souffrance, lui venant notamment d’une crainte perpétuelle de la mort car, l’humain ayant conscience du passé et du futur, il sait qu’il va mourir. Et quand bien même l’homme arriverait à se libérer de la souffrance, il serait donc sous le joug de l’ennui, source elle aussi de souffrances car "son essence et son existence même deviennent [alors] pour lui un poids insupportable." (p.591)


2) En quoi l’optimisme est impie selon la fin du § 59, livre IV ?

L’optimisme repose sur une harmonie préétablie par Dieu, qui expliquerait l’origine du mai sur terre. Dieu a créé ce monde donc il est obligatoirement le meilleur des mondes possible. Le terme impie quelque chose qui méprise la religion, l’optimiste est impie car c’est un concept philosophique qui méprise les souffrances de l’humanité et détourne la doctrine chrétienne de la foi.


3) Les philosophies et interprétations religieuses optimistes dénoncées par le pessimisme de Schopenhauer.


a) On dira en quoi le progrès historique est un leurre en s’appuyant sur le livre III, §35.

Le progrès historique est un leurre car il est fondé sur la répétions des évènements, simplement que ces évènements sont reproduits en des lieux divers avec des personnes diverses, à des époques diverses mais sont ainsi répétés. Ce phénomène n’est que « la forme contingente de l’idée ».


b) On dira en quoi Schopenhauer rejette la notion de création divine et donc en quoi il est athée même s’il défend des positions non matérialistes.

Schopenhauer rejette la notion de création divine, du génie, car cette création n’est pas basée sur le principe de raison, sur les phénomènes et les intuitions à priori. La création divine n’est créée qu’à partir des Idées du génie qui la crée. Même s’il croit au monde immatériel (non matérialiste), Schopenhauer est athée car il ne croit pas en l’inspiration divine et absolue.


c) Quelles sont les thèmes philosophiques et religieux par lesquels on tente d’intégrer le mal, la souffrance chez un Leibniz, un Kant ou un Hegel ?

Des thèmes philosophiques et religieux introduisent le mal dans les philosophies optimistes de Hegel, Kant et Leibniz. Pour Hegel il s’agit du devenir : Le mal est conçu comme étant lié à un moment transitoire du devenir, au service du bien. Leibniz, lui, s’appuie sur la création du monde. Le monde a été créé par dieu à l’origine, tel le meilleur des mondes : le mal est donc un bien. Pour finir, Kant, du côté de la volonté de l’homme, pense que le mal que peut faire l’homme est destiné à un bien. La volonté, quitte à souffrir, pousse l’homme à se dépasser.


d) Quelles critiques en fait Schopenhauer ?

Schopenhauer critique en effet ces points de vue dans la mesure où il n’adhère pas à la vision que tout mal peut procurer un bien. Pour lui, l’optimisme est « une manière de penser absurde, mais aussi véritablement infâme » : ainsi, Schopenhauer pense que la méchanceté règne dans le monde et le malheur également par conséquent affirmer que tout mal apporte un bien revient selon lui « à railler et à mépriser les souffrances sans nom de l’humanité ». Schopenhauer condamne d’autant plus l’optimisme en s’appuyant sur un argument religieux (malgré son athéisme) et en rappelant que « le monde et le mal sont utilisés comme synonymes dans les Évangiles » : ainsi, il accentue de façon conséquente son opposition face à la pensée optimiste et souligne ainsi son absurdité qui consiste à penser l’idée de bien grâce au mal.



4) Quels chemins pour se détacher et se libérer de la volonté source de souffrance ?


a) Quels sont les trois moyens d’échapper à cette souffrance fondamentale de la vie humaine que nous présente Schopenhauer dans Le monde comme volonté et représentation ?

  • L’art : lorsque qu’un sujet regarde un tableau, le lien sujet-objet disparait, l’objet est regardé par le sujet. Il y a contemplation, l’individu s’oublie et oublie sa souffrance.
  • Le sentiments de pitié, qui apaise la souffrance.
  • L’ascétisme ou anéantissement volontaire de la volonté : il s’agit d’un mode de vie rude (« jeûne, macérations, torture »), fait de privations, afin de faire dominer l’esprit sur le corps et nier la volonté. C’est « le refus des biens de ce monde, la fusion dans le néant. » (§68)


b) En quoi celui présenté au livre III est-il incomplet ?

La description du moyen de contemplation de la beauté qu’est la musique, lorsque la volonté pour elle se montre comme « un désir de la matière sourd dénué de connaissance » incomplète. Effectivement la musique se trouve à l’écart des autres arts : elle n’exprime pas les Idées, la Volonté est à son origine mais la musique est hors des phénomènes. Elle est donc l’image de la Volonté et entraîne plus d’émotions. La musique ne permet pas d’atteindre des sentiments personnels, mais les sentiments en général.


c) En quoi le suicide ne permet pas d’échapper à cette souffrance (cf § 69) ?

Le suicide ne permet pas d’échapper à la souffrance, car l’individu suicidaire veut la vie, il ne désire pas arrêter de vivre mais seulement quitter les circonstances qui ont fait de sa vie un enfer, il ne renonce pas à la volonté de vivre mais seulement à la vie. En faisant ça, il ne permet pas l’abolition de la volonté, qui est la seule voie de salut. Il ne dépasse pas l’illusion de l’individuation. Par la connaissance la volonté peut s’abolir, mais pas par la destruction physique.


5) Libération individuelle de la volonté ou libération de l’individualité par la volonté ?


a) Présentez et expliquez les deux moyens qui sont exposés plus spécifiquement dans le livre IV.

  • la libération individuelle de la volonté ou ascétisme, présentée au paragraphe 68, qui consiste comme nous l’avons évoqué auparavant, à se faire souffrir pour renoncer petit à petit à la volonté, à la libérer.
  • la libération de l’individualité par la volonté, lorsqu’un homme a pratiqué une « longue lutte contre sa propre nature, l’a enfin dépassée » n’est plus qu’un être de « pure connaissance », qui n’est atteint par aucune souffrance. Il a atteint ce stade en se séparant de la volonté.


b) En quoi sont-ils une auto-abolition de la volonté (cf entre autres §70-71) ?

Les deux moyens exposés plus spécifiquement dans le livre IV concernant l’auto-abolition de la volonté démarrent, pour l’un de la connaissance et l’intelligence car, en partant de celles-ci, on peut voir qu’elles sont « indépendantes, comme telles, de la faculté de vouloir » (p.740). Or, grâce à une intention nous pouvons réussir à nier ce vouloir. Cette intention est nommé la grâce, qui se présente de l’extérieur et permet de donner naissance a un « homme nouveau » (p.742), libéré du vouloir.




IV - Schopenhauer en discussion.



A - Schopenhauer et les sagesses.


1) Schopenhauer et les morales ou sagesses rationnelles.


a) En quoi Schopenhauer se distingue-t-il des stoïciens (cf livre I, § 16 et livre IV, § 65 et le supplément I, 16) ?

L’éthique stoïcienne est un ensemble de préceptes pour vivre selon la raison. Chez elle, le but de la vie, c’est le bonheur obtenu par le repos de l’esprit. L’éthique stoïcienne diffère des systèmes de morale qui n’ont en vue que la vertu. Le but de l’éthique stoïcienne est le bonheur qui selon les stoïciens, ne s’acquiert que par la paix et le calme profond de l’esprit, et que cette paix, à son tour, ne s’obtient que par la vertu. Schopenhauer pense qu’il y a contradiction à vouloir vivre sans souffrir, car il a un moment ou les souffrances corporelles prennent le dessus. Schopenhauer est pessimiste, il critique l’optimisme. Selon lui le monde est rempli de misères dont chacun fait l’expérience. Si un homme est heureux, il y aura toujours autour de dessus sur la raison, le seul moyen est alors de mourir. lui la souffrance. Schopenhauer pense qu’il ne faut pas chercher à vouloir, à désirer, car cela apporte toujours ennui par la suite. Le mal n’apporte pas le bien, il est souffrance.


b) Quel est selon lui, plus généralement, la méprise de ceux qui fondent la sagesse ou la morale sur la raison ?

La méprise de ceux qui fondent la sagesse ou la morale sur la raison se fait dans le fait que, comme l’affirme Schopenhauer, des morales rationnelles telles celles de Kant manquent « d’intelligence du cœur ». En effet, l’impératif catégorique de Kant demande d’agir de « telle sorte que la maxime de nos actions soit universalisable ». Dans ce cas, nous pouvons affirmer que mentir ne peut être universalisable, et donc qu’il ne faut jamais mentir. Or, Benjamin Constant a fournit un exemple mettant en doute cette vision rationnelle, en expliquant que, si un homme, opposant politique, est poursuivit par les soldats d’un tyran et qu’il se cache dans la maison d’un Kantien, les soldats demanderont au Kantien où se trouve l’homme et celui-ci, parce que sa morale rationnelle lui interdit de mentir, dira la vérité. De ce fait, l’homme sera trouvé car la morale rationnelle n’aura pas eu l’intelligence du cœur pour réfléchir à la situation et choisir le moindre mal : mentir pour sauver l’homme.


2) Schopenhauer et les philosophies de l’orient.

a) En quoi Schopenhauer se rapproche-t-il des bouddhistes et de l’advaïta védanta ?

Schopenhauer se rapproche des bouddhistes et de l’advaïta vedanta (qui veut dire « non dualisme ») parce qu’il défend l’idée d’une Volonté qui régit le monde. Les védantins l’appellent le « Brahman », qui est la seule réalité du monde.


b) En quoi cependant a-t-il ou non manqué le sens le plus ouvert et profond du bouddhisme ou de l’hindouisme ? (On peut s’appuyer sur sa compréhension discutable du Nirvana ou sa réduction du védanta à l’interprétation de Shankara qui néglige la philosophie des tantras dont l’un des plus grands représentants est Abhinavagupta ; on peut aussi noter son rejet des religions ou sa non-adhésion à la réincarnation, etc.) (Pour la défense de sa compréhension profonde de ces courants, on peut s’appuyer sur la pensée de Nisargadatta Maharaj ou du bouddhisme Théravada).

Schopenhauer se rapproche ou s’écarte du bouddhisme sous certains aspects. Par exemple, il a manqué le véritable sens du Nirvana. Il pense qu’il faut abandonner tous nos désirs pour l’atteindre, tandis que la philosophie bouddhiste affirme qu’il faut maîtriser nos pulsions pour atteindre le Nirvana. Néanmoins, il n’a pas manqué le sens de certains aspects de la Philosophie bouddhiste, tel que le bouddhisme Théravada qui rejette catégoriquement l’idée d’un dieu créateur, tout comme lui.



B - Schopenhauer et Nietzsche.

Sur ces questions on consultera par exemple ici notre explication d’un texte de Schopenhauer confronté avec Nietzsche.


1) En quoi le pessimisme de Schopenhauer et le tragique de Nietzsche se distinguent-ils ?
2) Quel est leur conflit sur l’ascétisme ?
3) En quoi sont-ils en désaccord sur le thème de la volonté ?


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V - Bibliographie



Etudes sur Schopenhauer :
  • Alain Roger, Le vocabulaire de Schopenhauer, Ellipses, 1999 ;
  • Clément Rosset, Schopenhauer, philosophe de l’absurde, Puf quadrige, 1989 ;
  • Clément Rosser, Schopenhauer, philosophes, puf, 1968 ;
  • Clément Rosset, L’Esthétique de Schopenhauer, puf quadrige ;
  • Christophe Salaün, Apprendre à philosopher avec Schopenhauer, Ellipses, Paris, 2010 ;
  • Edouard Sans, Schopenhauer, Que sais-je ?, Presses universitaires de France ;
  • Guillaume Morano, Schopenhauer, Pas à Pas, Ellipses, 2010 ;
  • Jean Lefranc, Comprendre Schopenhauer, Armand Colin, 2005 ;
  • Vincent Stanek, Le monde comme volonté et comme représentation, Livres I et II, Schopenhauer, 2002.


Sites internet sur Schopenhauer :
  • Michel Houellebecq résume le début du Monde comme volonté et représentation après avoir parlé de sa position face à Schopenhauer en une partie 1 et une partie 2 ;

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