vendredi 24 octobre 2014

Corrigé partiel du sujet : " Le savoir est-il la condition du bonheur ?" - Introduction


I. Introduction problématique.


[Accroche] La figure de l’imbécile heureux pose d’emblée l’idée d’un bonheur dans les conditions de l’ignorance. 
[Présentation du sujet] On peut donc se demander si le savoir est la condition du bonheur.
[Analyse problématique] Des études sociologiques ont d’ailleurs montré que le progrès matériel n’entraînait pas forcément une croissance du sentiment de bien-être à long terme. La conscience heureuse ne peut se résumer au soulagement d’un inconfort matériel ou à la garantie d’un meilleur état de santé sur le long terme. La surconsommation d’anxiolytiques et d’antidépresseur dans nos pays développés montre plutôt le contraire d’un authentique développement de la conscience heureuse. Même si les conditions matérielles sont la condition nécessaire d'une recherche du bonheur, elles n'en sont pas la condition suffisante.
La philosophie antique ou les sagesses orientales se sont présentés souvent comme des savoirs éthiques pouvant amener à des vertus favorisant la sérénité intérieure voire la félicité. Une connaissance de l'intériorité doit donc compléter une connaissance scientifique de la nature.
Toutefois l'individu quel qu'il soit peut soudain voir sa quête interrompue par la mort. Nos progrès n'ont pas mis fin à la tragédie. Certains progrès ont eu même des effets secondaires désastreux dont certains nous menacent aujourd'hui. Alors faut-il renoncer au savoir et suivre l'hédonisme contemporain nous invite à saisir des opportunités de plaisirs ? Ce qu'un hédoniste croit savoir est qu'il vaut mieux se divertir que regarder le seul tragique de la vie.


[Annonce du plan à faire]




II. Ignorer le tragique peut-il rendre heureux ?


A. Le divertissement permet-il de fuir la misère existentielle humaine ?


B. Profiter de la vie ou jouir de l’instant ?


C. Transition critique : apprécier l’instant revient aussi à faire face au mal et à affronter la vérité tragique dans l’espoir de la surmonter.



III. Le savoir est une condition nécessaire du bonheur.


A. Le progrès des Lumières libère du malheur de l’ignorance.


B. La connaissance rationnelle des émotions et des passions libère.


C. Transition critique : il n’y a pas de savoir absolu pour une conscience mentale.



IV. Sagesse, docte ignorance et évolution consciente de la conscience.


A. De la docte ignorance socratique.


B. Evolution consciente de la conscience comme individualisation et universalisation.




V. Conclusion.

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